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lundi 21 février 2011

France - Pays-Bas : les modèles sociaux


Peu de temps après l’échange de courrier avec Jacques DENANTES, je découvre un article d’Antoine BEVORT, Professeur au CNAM, spécialiste des relations professionnelles, qui compare de manière magistrale les processus de décisions en matière sociale entre la France et les Pays-Bas. Un texte à lire attentivement (cliquez pour accéder au texte) : Le modèle social français vu des polders
Cette analyse vient conforter la recommandation de DENANTES de procéder du bas vers le haut pour promouvoir l’assurance d’emploi en France, en travaillant avec les partenaires sociaux et en expérimentant plutôt qu’en cherchant à imposer par le haut, c’est-à-dire par la voie politique et législative, cette solution d’emploi.

L'appel aux élus - une bonne ou une mauvaise idée ?


L'un de mes anciens à Polytechnique, Jacques DENANTES, auteur du livre "La société malade du chômage"  m'a adressé les remarques suivantes :
Je retire de mon expérience qu'en matière de politique sociale, il est vain de vouloir définir a priori des solutions imposées d'en haut, qui règleraient les problèmes une fois pour toutes. Il n'est pas réaliste d'envisager autre chose que des processus tendant vers des solutions, le 'modus operandi' étant au moins aussi important que le but affiché.
Des exemples de tels processus ?
En 1998, dans le cadre d'un DEA de sociologie, j'ai passé 15 jours au Danemark pour enquêter sur la politique de l'emploi. Quelques années auparavant, l'Etat et les partenaires sociaux avaient négocié un consensus [..] En gros, cela consistait à accepter des périodes de chômage assez longues et correctement rémunérées, le chômeur devant s'engager dans un projet de formation. Le contrôle était exercé au niveau régional par un service de l'emploi cogéré par l'administration régionale et les partenaires sociaux. [..] Le système était efficace mais coûteux : je ne sais pas comment il a évolué avec crise qui a dû le mettre à dure épreuve.

dimanche 20 février 2011

Les interrogations d'un journaliste



L'envoi de l'essai ASSUREUR D'EMPLOIS à un certain nombre de journalistes m'a valu une première série de questions sur mes motivations et sur mon passé. Voici ce que m'a demandé un chroniqueur Web de 55 ans, actuellement au chômage, travaillant bénévolement pour un grand hebdomadaire :

"Si vous souhaitiez me faire réagir, comme vous l'indiquiez dans la lettre accompagnant le livre, c'est réussi. Après l'avoir lu, je me suis interrogé et je m'interroge encore sur les motivations qui vous ont amené à l'écrire. - Avez-vous transmis le livre à des groupes ou partis politiques ou organisations patronales et quelle a été leur réaction ?
- Avez-vous discuté de votre livre avec des sociétés de travail temporaire , des assureurs ?
- Pensez-vous que l'Etat ne soit indispensable que pour traiter les "éclopés" dont le privé ne veut pas ?
Merci de vos réponses"

- Avez-vous à titre personnel connu le chômage d'une durée supérieure à 12 mois ?
- Avez-vous été soumis à des discriminations dans votre carrière ?
- Ce livre a t-il été écrit pour provoquer une polémique et ... faire parler de vous ?
- A part votre activité d'éditeur, travaillez-vous actuellement pour d'autres entreprises ?

Voici ce que je lui ai répondu:

samedi 19 février 2011

La destruction créatrice d'emplois


Ce brassage correspond à ce que Joseph Schumpeter appelle une destruction créatrice d’emplois. Il reconfigure en permanence le monde économique pour le rendre plus performant. Il serait illusoire de penser qu'on peut l'arrêter sans graves conséquences sur la prospérité générale.


Tout en étant globalement utile, ce mouvement génère malheureusement beaucoup d’angoisse et de drames personnels. Etre licencié et se retrouver sans emploi est une expérience individuelle traumatisante, car elle s'accompagne généralement d'une perte de revenus, d'une perte de statut et bien souvent d'une entrée dans la précarité. Il faut donc se poser la question : Est-il vraiment indispensable pour que fonctionne le marché de l’emploi qu’il y ait tous ces drames humains, familiaux, sociaux provoqués par les licenciements et la mise au chômage de milliers, voire de centaines de milliers de salariés ? Autrement dit, dans une économie libérale, les licenciements et le chômage sont-ils un mal nécessaire ou peut-on s'y opposer efficacement et résoudre la question de l'emploi et du chômage de manière socialement et humainement plus acceptable qu’aujourd’hui ?

vendredi 18 février 2011

Les embauches


Mais dans le même temps, sur les mêmes territoires, se produisent des milliers d'embauches, ce qui fait que le solde global de l’emploi varie beaucoup plus lentement que ce qui apparaît au premier abord. Pour donner une idée de l’importance de ce phénomène, chaque jour en France, en moyenne, 10.000 emplois sont détruits et presque autant d’emplois sont crées, soit un quasi équilibre en dehors des périodes de crise économique où les pertes nettes d’emplois sont effectivement importantes

jeudi 17 février 2011

Les licenciements et le chômage


Chaque jour connaît son lot de fermetures d’usines, de délocalisations, de réorganisations, de plans sociaux se traduisant par le licenciement et la mise au chômage de milliers de personnes.